X. Maleya a fait, dans l’euphorie d’une carrière fulgurante, il y’a juste un an, en septembre 2014, son Olympia. Des lustres après un monstre sacré, l’un des premiers camerounais et africains à avoir foulé l’estrade de la salle mythique parisienne. –
X. Maleya a fait, dans l’euphorie d’une carrière fulgurante, il y’a juste un an, en septembre 2014, son Olympia. Des lustres après un monstre sacré, l’un des premiers camerounais et africains à avoir foulé l’estrade de la salle mythique parisienne.
Leur idole, celui qui équarrit, tend et épure les cordes vocales de Roger Samnig, figure du groupe.
On l’a bien nommé : Eboa Lotin. Celui qui lui parle en rêve de l’âge d’or des sons du Cameroun, quand les virtuoses du pays de Nelle Eyum, fondateur du makossa, séduisaient le monde par la puissance vocale, le génie des compositions, la singularité des arrangements et l’émergence des instrumentistes hors-pair.
Le jeune groupe a pris de la graine. Pas d’ogm. Du vrai, dans l’humus des créations éternelles d’Eboa Lotin. Avec des reprises évocatrices, solaires : Matumba Matumba (1er album), Mbemba Mota Sawa (2e album), les lamentations de l’homme Sawa, proposé en lien. Dans leur dernier opus, 4e album d’un groupe en expansion, est contenu une autre pépite : Ngona Mulato. Une de ces complaintes, entre pointe de chagrin et profond désarroi, d’un jeune énamouré.

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