in ,

LA PREMIÈRE NUIT DU TEXTILE AFRICAIN À BAMAKO

UN TALENT, UNE VISION

Le 18 mai, à l’hôtel Radisson Collection de Bamako au Mali, la lumière qui éclaire l’esprit du retour aux sources de la designer professionnelle Marie Kaba n’a d’égal que sa volonté de redorer le blason du textile “made in Africa” chez les Africains d’abord, et partout ailleurs dans le monde. Une vision ambitieuse qu’elle a commencé à bâtir sur une fondation de plus en plus solide.

Sa matière première est le textile, issu de nos cultures et de notre continent. Sa mission, si noble, revigore le sens du travail en chaîne dans nos communautés. Bien que cela soit artisanal, c’est ce modèle économique revisité que Marie Kaba souhaite révolutionner. Elle veut faire travailler nos artisans à la base et mieux structurer leurs étapes de travail. Marie Kaba souhaite que les acteurs de la chaîne de valeur de la transformation de notre textile puissent véritablement passer de l’artisanat à l’industrie. Elle compte sur le principe de l’union qui fait la force pour donner un souffle nouveau à cet artisanat.

Suite logique de cette idée novatrice, elle convie les grands stylistes, modélistes, créateurs, mannequins, journalistes et autres acteurs de la mode face aux services diplomatiques afin que ce message fort soit porté par nos gouvernants en Afrique et au-delà des frontières africaines.

Une véritable mobilisation révolutionnaire pour célébrer et valoriser une fois par an le textile africain. Ensemble, nous pouvons booster ce secteur par des actions concrètes. La Nuit du Textile Africain à Bamako, première édition, a jeté les jalons d’un chantier nouveau en Afrique, afin d’avoir une démarche royale et professionnelle pour imposer notre textile.

Marquer d’une pierre blanche ce rendez-vous annuel, la créatrice de mode Marie Kaba et son équipe professionnelle entendent relever le défi. Les plus grands de la mode en Afrique se donnent rendez-vous à Bamako le 18 mai 2024 à l’hôtel Radisson Collection, avec pour thème : Mode et Diplomatie.

Les textiles d’origine purement africaine peinent véritablement à s’imposer face à la multinationale Vlisco, qui produit la majorité du Wax aux Pays-Bas. Les chiffres sont impressionnants : 90 % de sa clientèle est africaine. Sa stratégie savamment orchestrée laisse croire que le Wax est africain, mais la réalité est tout autre. Non, le Wax n’est pas du tout africain.

Une Nuit du Textile “Made in Africa” à Bamako, un rendez-vous annuel qui pourrait se transformer en festival international, donne le ton d’un cri d’alarme. Avec beaucoup de diplomatie, cet élan de cœur, porté par sa promotrice Marie Kaba en synergie avec ses pairs du continent, saura être revigoré.

Pourquoi ne pas nous unir pour cette cause ? Face à nous, 70 millions de yards, soit environ 64 millions de mètres, sont fabriqués chaque année aux Pays-Bas, générant près de 300 millions d’euros en 2014. Lors de son 170e anniversaire il y a 10 ans, cette entreprise l’avait confirmé en présentant une collection par des créateurs du continent.

Marie Kaba, créatrice de talent dont les modèles épousent l’universel, est désormais promotrice de ce rendez-vous. Entourée des plus grands noms de la mode en Afrique, elle redonnera un nouveau souffle à la chaîne de fabrication de ces textiles d’origine africaine, qui mérite d’être développée.

Les plus grands noms de la mode en Afrique sont invités à célébrer le textile africain le 18 mai à l’hôtel Radisson Collection de Bamako au Mali. Votre magazine vous servira tous les détails croustillants de ce grand rendez-vous dans notre prochain numéro.

Cette belle initiative propulse sa promotrice à la conquête du monde. Une reconnaissance qui lui vaut déjà sa première invitation à Chicago, aux États-Unis, le 15 juin, pour un événement organisé par la Maison de la Mode Internationale.

Written by MagCamerfeeling

What do you think?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

GIPHY App Key not set. Please check settings

EDITO Africa Catwalk Mai 2024

LES GAINS DES MANNEQUINS DU CONTINENTSUR NOS SCÈNES