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les temporaires paralysent Camtel

DOUALA

Les agents grévistes n’ont pas rencontré le directeur des ressources humaines envoyé par le directeur général pour négocier.

Depuis le jeudi 10 octobre 2008, les agents temporaires (environ 300) de la Camtel Littoral manifestent devant la direction provinciale du Littoral (Dpl). D’abord considérée comme anodine à ses débuts, la manifestation a pris des proportions inquiétantes et entraîne des conséquences dommageables. Le fonctionnement s’en trouve paralysé et les caisses de l’entreprise accusent un manque à gagner important. Les agents en grève se recrutent en effet affectés parmi plusieurs corps de métiers. On y retrouve des secrétaires de direction, des standardistes, des techniciens de réseaux, de transmission, d’informatique, d’électricité, d’énergie, d’Internet Campac, …).
Plus encore, cette grève survient en début du mois, au moment où il fallait entamer la distribution des factures de téléphones filaires et le rétablissement des lignes. “ Voilà des gens qui disent réclamer l’intégration et qui nous causent depuis le début de cette grève un manque à gagner important ”, déplore un responsable administratif. Une situation qui oblige Mme Achidi Achu Judith Yah, le directeur provincial du Littoral de la Camtel à multiplier les réunions avec ses collaborateurs pour trouver une voie de sortie à cette crise. Plus que quiconque, elle sait que les temporaires sont un maillon incontournable dans la production des résultats de cette entreprise. Depuis cinq jours de sit-in, les grévistes ne démordent pas. Les pancartes qu’ils tiennent bien en évidence, résument l’essentiel de leurs revendications. Celles-ci tiennent à quelques messages pathétiques. “ Après 2 à 10 ans de service quel est notre avenir ? ” ; “ La Camtel bafoue notre avenir ” ; “ Papa Paul Biya au secours !”…

Echec de mission ?
Conscient des enjeux, le directeur général, David Nkotto Emane a dépêché mardi 14 octobre 2008 à Douala, le directeur des ressources humaines, Charles Pedene pour négocier. Malheureusement, il n’a pas pu rencontrer les agents temporaires. Sa tentative de rencontrer une délégation de dix représentants des agents temporaires a échoué. “A l’heure actuelle, il n’est plus question d’envoyer seulement quelques représentants qui pourraient subir des pressions des responsables. On nous reçoit tous, sinon rien”, lancent en chœur les agents temporaires. Devant ce refus, l’envoyé de la direction générale et les responsables de la Dpl Camtel se sont rendus à l’inspection du travail. Même la médiation de l’inspecteur appelé en rescousse n’a pas prospéré. En désespoir de cause, l’inspecteur du travail a proposé aux grévistes la liquidation de leurs droits. Ce qu’ils ont refusé. “L’intégration ou rien. Pas question de départ volontaire ”, ont-ils répliqué.
Selon ce qui ressort de leurs plaintes, les agents temporaires dénoncent entre autres, les recrutements sélectifs au sein de l’entreprise, notamment les 600 recrutés en 2005. Au-delà de ce cas ponctuel, il faut relever qu’il y a un conflit latent. Le personnel de l’ex-Minpostel reversé dans les effectifs de Camtel par exemple, dénonce des disparités salariales avec celui recruté directement par Camtel du fait que le nouvel employeur n’avait pas tenu compte de leur ancienneté. Camtel vient ainsi s’ajouter à la liste déjà longue des entreprises qui connaissent ce type de problème, le Chantier naval, Aes-Sonel, etc. Devant l’intransigeance des grévistes, Charles Pedene et Mme Achidi Achu Judith ont été rappelés d’urgence à Yaoundé hier mercredi. Pendant ce temps une délégation des grévistes est allée remettre leur mémorandum au gouverneur du Littoral. 

Par Mathieu Nathanaël NJOG

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Les agents grévistes n’ont pas rencontré le directeur des ressources humaines envoyé par le directeur général pour négocier.

Depuis le jeudi 10 octobre 2008, les agents temporaires (environ 300) de la Camtel Littoral manifestent devant la direction provinciale du Littoral (Dpl). D’abord considérée comme anodine à ses débuts, la manifestation a pris des proportions inquiétantes et entraîne des conséquences dommageables. Le fonctionnement s’en trouve paralysé et les caisses de l’entreprise accusent un manque à gagner important. Les agents en grève se recrutent en effet affectés parmi plusieurs corps de métiers. On y retrouve des secrétaires de direction, des standardistes, des techniciens de réseaux, de transmission, d’informatique, d’électricité, d’énergie, d’Internet Campac, …).
Plus encore, cette grève survient en début du mois, au moment où il fallait entamer la distribution des factures de téléphones filaires et le rétablissement des lignes. “ Voilà des gens qui disent réclamer l’intégration et qui nous causent depuis le début de cette grève un manque à gagner important ”, déplore un responsable administratif. Une situation qui oblige Mme Achidi Achu Judith Yah, le directeur provincial du Littoral de la Camtel à multiplier les réunions avec ses collaborateurs pour trouver une voie de sortie à cette crise. Plus que quiconque, elle sait que les temporaires sont un maillon incontournable dans la production des résultats de cette entreprise. Depuis cinq jours de sit-in, les grévistes ne démordent pas. Les pancartes qu’ils tiennent bien en évidence, résument l’essentiel de leurs revendications. Celles-ci tiennent à quelques messages pathétiques. “ Après 2 à 10 ans de service quel est notre avenir ? ” ; “ La Camtel bafoue notre avenir ” ; “ Papa Paul Biya au secours !”…

Echec de mission ?
Conscient des enjeux, le directeur général, David Nkotto Emane a dépêché mardi 14 octobre 2008 à Douala, le directeur des ressources humaines, Charles Pedene pour négocier. Malheureusement, il n’a pas pu rencontrer les agents temporaires. Sa tentative de rencontrer une délégation de dix représentants des agents temporaires a échoué. “A l’heure actuelle, il n’est plus question d’envoyer seulement quelques représentants qui pourraient subir des pressions des responsables. On nous reçoit tous, sinon rien”, lancent en chœur les agents temporaires. Devant ce refus, l’envoyé de la direction générale et les responsables de la Dpl Camtel se sont rendus à l’inspection du travail. Même la médiation de l’inspecteur appelé en rescousse n’a pas prospéré. En désespoir de cause, l’inspecteur du travail a proposé aux grévistes la liquidation de leurs droits. Ce qu’ils ont refusé. “L’intégration ou rien. Pas question de départ volontaire ”, ont-ils répliqué.
Selon ce qui ressort de leurs plaintes, les agents temporaires dénoncent entre autres, les recrutements sélectifs au sein de l’entreprise, notamment les 600 recrutés en 2005. Au-delà de ce cas ponctuel, il faut relever qu’il y a un conflit latent. Le personnel de l’ex-Minpostel reversé dans les effectifs de Camtel par exemple, dénonce des disparités salariales avec celui recruté directement par Camtel du fait que le nouvel employeur n’avait pas tenu compte de leur ancienneté. Camtel vient ainsi s’ajouter à la liste déjà longue des entreprises qui connaissent ce type de problème, le Chantier naval, Aes-Sonel, etc. Devant l’intransigeance des grévistes, Charles Pedene et Mme Achidi Achu Judith ont été rappelés d’urgence à Yaoundé hier mercredi. Pendant ce temps une délégation des grévistes est allée remettre leur mémorandum au gouverneur du Littoral. 

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Depuis le jeudi 10 octobre 2008, les agents temporaires (environ 300) de la Camtel Littoral manifestent devant la direction provinciale du Littoral (Dpl). D’abord considérée comme anodine à ses débuts, la manifestation a pris des proportions inquiétantes et entraîne des conséquences dommageables. Le fonctionnement s’en trouve paralysé et les caisses de l’entreprise accusent un manque à gagner important. Les agents en grève se recrutent en effet affectés parmi plusieurs corps de métiers. On y retrouve des secrétaires de direction, des standardistes, des techniciens de réseaux, de transmission, d’informatique, d’électricité, d’énergie, d’Internet Campac, …).
Plus encore, cette grève survient en début du mois, au moment où il fallait entamer la distribution des factures de téléphones filaires et le rétablissement des lignes. “ Voilà des gens qui disent réclamer l’intégration et qui nous causent depuis le début de cette grève un manque à gagner important ”, déplore un responsable administratif. Une situation qui oblige Mme Achidi Achu Judith Yah, le directeur provincial du Littoral de la Camtel à multiplier les réunions avec ses collaborateurs pour trouver une voie de sortie à cette crise. Plus que quiconque, elle sait que les temporaires sont un maillon incontournable dans la production des résultats de cette entreprise. Depuis cinq jours de sit-in, les grévistes ne démordent pas. Les pancartes qu’ils tiennent bien en évidence, résument l’essentiel de leurs revendications. Celles-ci tiennent à quelques messages pathétiques. “ Après 2 à 10 ans de service quel est notre avenir ? ” ; “ La Camtel bafoue notre avenir ” ; “ Papa Paul Biya au secours !”…

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Conscient des enjeux, le directeur général, David Nkotto Emane a dépêché mardi 14 octobre 2008 à Douala, le directeur des ressources humaines, Charles Pedene pour négocier. Malheureusement, il n’a pas pu rencontrer les agents temporaires. Sa tentative de rencontrer une délégation de dix représentants des agents temporaires a échoué. “A l’heure actuelle, il n’est plus question d’envoyer seulement quelques représentants qui pourraient subir des pressions des responsables. On nous reçoit tous, sinon rien”, lancent en chœur les agents temporaires. Devant ce refus, l’envoyé de la direction générale et les responsables de la Dpl Camtel se sont rendus à l’inspection du travail. Même la médiation de l’inspecteur appelé en rescousse n’a pas prospéré. En désespoir de cause, l’inspecteur du travail a proposé aux grévistes la liquidation de leurs droits. Ce qu’ils ont refusé. “L’intégration ou rien. Pas question de départ volontaire ”, ont-ils répliqué.
Selon ce qui ressort de leurs plaintes, les agents temporaires dénoncent entre autres, les recrutements sélectifs au sein de l’entreprise, notamment les 600 recrutés en 2005. Au-delà de ce cas ponctuel, il faut relever qu’il y a un conflit latent. Le personnel de l’ex-Minpostel reversé dans les effectifs de Camtel par exemple, dénonce des disparités salariales avec celui recruté directement par Camtel du fait que le nouvel employeur n’avait pas tenu compte de leur ancienneté. Camtel vient ainsi s’ajouter à la liste déjà longue des entreprises qui connaissent ce type de problème, le Chantier naval, Aes-Sonel, etc. Devant l’intransigeance des grévistes, Charles Pedene et Mme Achidi Achu Judith ont été rappelés d’urgence à Yaoundé hier mercredi. Pendant ce temps une délégation des grévistes est allée remettre leur mémorandum au gouverneur du Littoral. 

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Plus encore, cette grève survient en début du mois, au moment où il fallait entamer la distribution des factures de téléphones filaires et le rétablissement des lignes. “ Voilà des gens qui disent réclamer l’intégration et qui nous causent depuis le début de cette grève un manque à gagner important ”, déplore un responsable administratif. Une situation qui oblige Mme Achidi Achu Judith Yah, le directeur provincial du Littoral de la Camtel à multiplier les réunions avec ses collaborateurs pour trouver une voie de sortie à cette crise. Plus que quiconque, elle sait que les temporaires sont un maillon incontournable dans la production des résultats de cette entreprise. Depuis cinq jours de sit-in, les grévistes ne démordent pas. Les pancartes qu’ils tiennent bien en évidence, résument l’essentiel de leurs revendications. Celles-ci tiennent à quelques messages pathétiques. “ Après 2 à 10 ans de service quel est notre avenir ? ” ; “ La Camtel bafoue notre avenir ” ; “ Papa Paul Biya au secours !”…

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Conscient des enjeux, le directeur général, David Nkotto Emane a dépêché mardi 14 octobre 2008 à Douala, le directeur des ressources humaines, Charles Pedene pour négocier. Malheureusement, il n’a pas pu rencontrer les agents temporaires. Sa tentative de rencontrer une délégation de dix représentants des agents temporaires a échoué. “A l’heure actuelle, il n’est plus question d’envoyer seulement quelques représentants qui pourraient subir des pressions des responsables. On nous reçoit tous, sinon rien”, lancent en chœur les agents temporaires. Devant ce refus, l’envoyé de la direction générale et les responsables de la Dpl Camtel se sont rendus à l’inspection du travail. Même la médiation de l’inspecteur appelé en rescousse n’a pas prospéré. En désespoir de cause, l’inspecteur du travail a proposé aux grévistes la liquidation de leurs droits. Ce qu’ils ont refusé. “L’intégration ou rien. Pas question de départ volontaire ”, ont-ils répliqué.
Selon ce qui ressort de leurs plaintes, les agents temporaires dénoncent entre autres, les recrutements sélectifs au sein de l’entreprise, notamment les 600 recrutés en 2005. Au-delà de ce cas ponctuel, il faut relever qu’il y a un conflit latent. Le personnel de l’ex-Minpostel reversé dans les effectifs de Camtel par exemple, dénonce des disparités salariales avec celui recruté directement par Camtel du fait que le nouvel employeur n’avait pas tenu compte de leur ancienneté. Camtel vient ainsi s’ajouter à la liste déjà longue des entreprises qui connaissent ce type de problème, le Chantier naval, Aes-Sonel, etc. Devant l’intransigeance des grévistes, Charles Pedene et Mme Achidi Achu Judith ont été rappelés d’urgence à Yaoundé hier mercredi. Pendant ce temps une délégation des grévistes est allée remettre leur mémorandum au gouverneur du Littoral. 

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Livre : La méthode du bon dirigeant

M. Emeran Eteme Atangana propose les secrets d’un bon management en entreprise. –
Le prétexte est un constat sans équivoque, l’administration camerounaise est de moins en moins efficace. M. Emeran Eteme Atangana, administrateur civil principal, veut redresser les choses, à sa façon. " Les quinze commandements du dirigeant ", titre de l’ouvrage qu’il vient de commettre aux éditions du Ceneap, se présente comme un guide pour les dirigeants. L’enseignant de l’Ecole nationale d’administration et de la magistrature (Enam), dans un livre auto préfacé, situe son œuvre " dans le prolongement des cours qu’il dispense depuis une quinzaine d’années aux étudiants (…) qui ont choisi la fonction de décideur ". C’est donc en homme expérimenté que M. Eteme Atangana aborde la question.
Sur 99 pages, cet ancien directeur des affaires générales à l’ex ministère de la Ville décline les quinze commandements qui doivent guider un bon manager. M. Atangana met d’abord en exergue l’importance de l’écoute, de la distinction, de la persuasion, de l’engagement et de l’éthique. Une écoute nuancée qui n’admet rien sans que l’évidence soit prouvée, dans le but de prendre la meilleure décision le moment venu.
Dans un second temps, l’auteur définit le rapport avec les collaborateurs. Dans ses tâches, le manager doit se former et former ses collaborateurs, pratiquer le processus décisionnel structuré et déléguer, contrôler et sanctionner. L’ancien sous directeur de l’organisation du territoire au ministère de l’Administration territoriale consacre une part de son livre à la conduite des projets. Pour M. Atangana, il s’agit de concevoir des actions, de les suivre et les évaluer, par rapport aux objectifs de départ et aux priorités.

Pour son tout premier ouvrage, l’auteur a opté pour un vocabulaire soutenu, mais simple. Il donne au lecteur les moyens d’apprécier sa démarche essentiellement informative. Le livre est épicé de petites histoires qui rendent la lecture agréable. Dans le but de mieux illustrer ses propos, l’auteur utilise sans cesse des paraboles, des allégories, des mythes, des proverbes. Les pages sont pleines de citations des grands noms de la littérature et de la philosophie. On y retrouve pêle-mêle des extraits de Jean-Paul Sartre, René Descartes, Voltaire et bien d’autres. Son inspiration vient aussi des livres de Steven Sample et Ken Blanchard. Ces derniers se retrouvent dans la majorité des pages que contient ce livre.
Même si l’auteur de " Les quinze commandements du dirigeant " dit qu’il se réfère à ces nombreux auteurs pour mieux passer son message, il reste que ce trop-plein d’emprunt littéraire dénature un peu son œuvre. Une méthode qui a tendance à fatiguer le lecteur qui croit lire plusieurs auteurs à la fois.
Dans son œuvre, M. Atangana a choisi sa cible. Son livre, classé " très élitiste " par l’auteur, s’adresse aux fonctionnaires et cadres de l’administration publique, aux hauts cadres de l’administration privée, aux patrons des diverses structures, aux universitaires travaillant sur ces questions, et aux étudiants en droit public et en science administrative. En somme, les recommandations de M. Atangana ne sont pas forcément le fruit d’une découverte, mais un ramassé des règles enseignées et connues par tous. Seul l’application fait souvent défaut, de quoi le rejoindre dans l’un ces commandements : " tu sanctionneras ".

Viviane Gaingne, stagiaire

Titre de l’ouvrage : les quinze commandements du dirigeant
Auteur : Atangana Eteme Emeran
Editeur : Ceneap
Nombre de pages : 99
Prix :13000Fcfa

http://www.reperes-cm.com

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