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Détournements : Traque des réseaux de faux bons de caisse



Déjà plus de cinq milliards révélés par les enquêtes qui se poursuivent dans tout le pays.
Léger Ntiga


"La situation que vous décrivez est réelle. Nous avons déjà, grâce aux investigations, évalué à cinq milliards le volume d’argent détourné par ce canal. Et la moisson promet d’être plus importante. Dans ce réseau, on parle de ministres en fonction", lance, laconique et désinvolte, un élément de la gendarmerie nationale proche du dossier sur l’émission de faux bons de caisse et la perception indue de l’argent des caisses de l’Etat (révélé par l’hebdomadaire l’œil du Sahel) qui fait l’objet d’une enquête à travers le territoire camerounais en ce moment. Selon des sources aussi bien au ministère des Finances (Minfi), qu’au secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), tout est parti d’un soupçon analysé depuis des mois, sur l’émission de faux bons de caisse par certains canaux au ministère des Finances.

Entre temps, le nommé Thierry Etoundi lui-même finalement, un maillon essentiel du réseau, aura proposé à la Commission nationale anticorruption (Conac), d’aider à démenteler ce trafic. Le croyant de bonne foi, cet organisme dépêche ses cadres et M. Etoundi dans la province de l’Extrême Nord, en compagnie de cadres de la Conac. Puis à l’Est de la République, toujours frais de mission à l’appui. Les 08, 09 et 10 septembre derniers, des embuscades sont tendues respectivement au niveau des recettes des finances de Bafoussam, Doumé, Maroua par des équipes de gendarmes qui mettent la main sur des cinq individus dont l’identité n’a pas été révélée au niveau de Bafoussam.

Que s’est-il passé dans la province de l’Est où le nommé Thierry Etoundi était supposé tendre un piège aux faussaires? Toujours est-il que à Doumé, les gendarmes interpellent le maréchal des logis Djibrilla Ndjidda, qui selon certaines sources proches du dossier s’apprêtait à percevoir trente millions de Fcfa, pendant que d’autres sources, proches de la Conac, indiquent qu’il faisait partie du dispositif chargé d’appâter les suspects. Connu comme l’ancien garde du corps de l’ex ministre de l’Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah, M. Ndjidda aurait par ailleurs été surpris en possession de plusieurs fausses pièces d’identité, ce que l’intéressé a nié devant les enquêteurs, aucune pièce n’ayant été présentée.

Les investigations ouvertes auraient cependant permis de s’orienter vers un réseau entretenu par des dizaines de Camerounais dont le rôle dans ces opérations est précis, les grilles de répartitions aussi. On parle notamment d’une fabrique de faux actes de naissance à partir desquels les acteurs se font établir des nombreuses cartes nationales d’identité. Quelques personnes dans le groupe seraient spécialisées dans l’imitation des signatures de Polycarpe Abah Abah, Essimi Menye et Pierre Titi que l’on retrouve dans ces faux bons de caisse.

Recettes
On signale dans la province de l’Extrême-Nord, l’arrestation de l’une des caissières de la recette des Finances de Maroua, dont le nom n’a pas été révélé au reporter de Mutations. En compagnie de cinq complices tous en service à la recette provinciale des Finances de l’Extrême-Nord. Toujours est-il que de Maroua à Kaélé en passant par d’autres localités périphériques, les recherches révèlent une sortie moyenne de 300 millions chaque mois.
De sources concordantes, les interpellées ont été acheminés à Yaoundé le week-end dernier pour être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. elles sont accusés d’avoir détourné, à intervalles constants, des sommes estimées à plusieurs centaines de millions de Fcfa. Pour la seule recette des Finances de Maroua, les recherches révèlent une distraction moyenne de 136 millions chaque mois. Selon des sources proches de la Conac, c’est notamment ici qu’officiait Thierry Etoundi, brièvement interpellé la semaine dernière.

Le cerveau de la bande qui aurait des ramifications jusqu’au Cenadi, est le chef comptable de la recette des Finances de Maroua, Cyriaque Mimbang. Parmi les relais de ce trafic, on cite Anne Mafou épouse Toukour, Mme Djaratou épouse Dogba et Bernadette Daïpa. A en croire nos sources, le week-end dernier a été très mouvementé à Yaoundé où certaines personnalités auraient tenté, sans succès, de faire libérer les membres de ce réseau manifestement encombrant.
Pour l’heure, les enquêtes conduites par le commandant de la région de gendarmerie du Sud à Yaoundé, Silon Pierre Dagaounansou, seraient diligentées dans tout le pays, où d’autres interpellations et découvertes ont cours. Même s’il semble clair qu’il s’agit d’un vaste réseau de détournements, il est à craindre que les conditions dans lesquelles sont arrêtées ou libérées certaines personnes, ainsi que certaines approximations dans les récits, entrainent des abus ou des règlements de compte. On comprend mal en effet que le nommé Thierry Etoundi, pourtant présenté comme un acteur majeur de cete opération, a été subrepticement libéré et reste introuvable.

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Déjà plus de cinq milliards révélés par les enquêtes qui se poursuivent dans tout le pays.
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"La situation que vous décrivez est réelle. Nous avons déjà, grâce aux investigations, évalué à cinq milliards le volume d’argent détourné par ce canal. Et la moisson promet d’être plus importante. Dans ce réseau, on parle de ministres en fonction", lance, laconique et désinvolte, un élément de la gendarmerie nationale proche du dossier sur l’émission de faux bons de caisse et la perception indue de l’argent des caisses de l’Etat (révélé par l’hebdomadaire l’œil du Sahel) qui fait l’objet d’une enquête à travers le territoire camerounais en ce moment. Selon des sources aussi bien au ministère des Finances (Minfi), qu’au secrétariat d’Etat à la Défense (Sed), tout est parti d’un soupçon analysé depuis des mois, sur l’émission de faux bons de caisse par certains canaux au ministère des Finances.

Entre temps, le nommé Thierry Etoundi lui-même finalement, un maillon essentiel du réseau, aura proposé à la Commission nationale anticorruption (Conac), d’aider à démenteler ce trafic. Le croyant de bonne foi, cet organisme dépêche ses cadres et M. Etoundi dans la province de l’Extrême Nord, en compagnie de cadres de la Conac. Puis à l’Est de la République, toujours frais de mission à l’appui. Les 08, 09 et 10 septembre derniers, des embuscades sont tendues respectivement au niveau des recettes des finances de Bafoussam, Doumé, Maroua par des équipes de gendarmes qui mettent la main sur des cinq individus dont l’identité n’a pas été révélée au niveau de Bafoussam.

Que s’est-il passé dans la province de l’Est où le nommé Thierry Etoundi était supposé tendre un piège aux faussaires? Toujours est-il que à Doumé, les gendarmes interpellent le maréchal des logis Djibrilla Ndjidda, qui selon certaines sources proches du dossier s’apprêtait à percevoir trente millions de Fcfa, pendant que d’autres sources, proches de la Conac, indiquent qu’il faisait partie du dispositif chargé d’appâter les suspects. Connu comme l’ancien garde du corps de l’ex ministre de l’Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah, M. Ndjidda aurait par ailleurs été surpris en possession de plusieurs fausses pièces d’identité, ce que l’intéressé a nié devant les enquêteurs, aucune pièce n’ayant été présentée.

Les investigations ouvertes auraient cependant permis de s’orienter vers un réseau entretenu par des dizaines de Camerounais dont le rôle dans ces opérations est précis, les grilles de répartitions aussi. On parle notamment d’une fabrique de faux actes de naissance à partir desquels les acteurs se font établir des nombreuses cartes nationales d’identité. Quelques personnes dans le groupe seraient spécialisées dans l’imitation des signatures de Polycarpe Abah Abah, Essimi Menye et Pierre Titi que l’on retrouve dans ces faux bons de caisse.

Recettes
On signale dans la province de l’Extrême-Nord, l’arrestation de l’une des caissières de la recette des Finances de Maroua, dont le nom n’a pas été révélé au reporter de Mutations. En compagnie de cinq complices tous en service à la recette provinciale des Finances de l’Extrême-Nord. Toujours est-il que de Maroua à Kaélé en passant par d’autres localités périphériques, les recherches révèlent une sortie moyenne de 300 millions chaque mois.
De sources concordantes, les interpellées ont été acheminés à Yaoundé le week-end dernier pour être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. elles sont accusés d’avoir détourné, à intervalles constants, des sommes estimées à plusieurs centaines de millions de Fcfa. Pour la seule recette des Finances de Maroua, les recherches révèlent une distraction moyenne de 136 millions chaque mois. Selon des sources proches de la Conac, c’est notamment ici qu’officiait Thierry Etoundi, brièvement interpellé la semaine dernière.

Le cerveau de la bande qui aurait des ramifications jusqu’au Cenadi, est le chef comptable de la recette des Finances de Maroua, Cyriaque Mimbang. Parmi les relais de ce trafic, on cite Anne Mafou épouse Toukour, Mme Djaratou épouse Dogba et Bernadette Daïpa. A en croire nos sources, le week-end dernier a été très mouvementé à Yaoundé où certaines personnalités auraient tenté, sans succès, de faire libérer les membres de ce réseau manifestement encombrant.
Pour l’heure, les enquêtes conduites par le commandant de la région de gendarmerie du Sud à Yaoundé, Silon Pierre Dagaounansou, seraient diligentées dans tout le pays, où d’autres interpellations et découvertes ont cours. Même s’il semble clair qu’il s’agit d’un vaste réseau de détournements, il est à craindre que les conditions dans lesquelles sont arrêtées ou libérées certaines personnes, ainsi que certaines approximations dans les récits, entrainent des abus ou des règlements de compte. On comprend mal en effet que le nommé Thierry Etoundi, pourtant présenté comme un acteur majeur de cete opération, a été subrepticement libéré et reste introuvable.

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Entre temps, le nommé Thierry Etoundi lui-même finalement, un maillon essentiel du réseau, aura proposé à la Commission nationale anticorruption (Conac), d’aider à démenteler ce trafic. Le croyant de bonne foi, cet organisme dépêche ses cadres et M. Etoundi dans la province de l’Extrême Nord, en compagnie de cadres de la Conac. Puis à l’Est de la République, toujours frais de mission à l’appui. Les 08, 09 et 10 septembre derniers, des embuscades sont tendues respectivement au niveau des recettes des finances de Bafoussam, Doumé, Maroua par des équipes de gendarmes qui mettent la main sur des cinq individus dont l’identité n’a pas été révélée au niveau de Bafoussam.

Que s’est-il passé dans la province de l’Est où le nommé Thierry Etoundi était supposé tendre un piège aux faussaires? Toujours est-il que à Doumé, les gendarmes interpellent le maréchal des logis Djibrilla Ndjidda, qui selon certaines sources proches du dossier s’apprêtait à percevoir trente millions de Fcfa, pendant que d’autres sources, proches de la Conac, indiquent qu’il faisait partie du dispositif chargé d’appâter les suspects. Connu comme l’ancien garde du corps de l’ex ministre de l’Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah, M. Ndjidda aurait par ailleurs été surpris en possession de plusieurs fausses pièces d’identité, ce que l’intéressé a nié devant les enquêteurs, aucune pièce n’ayant été présentée.

Les investigations ouvertes auraient cependant permis de s’orienter vers un réseau entretenu par des dizaines de Camerounais dont le rôle dans ces opérations est précis, les grilles de répartitions aussi. On parle notamment d’une fabrique de faux actes de naissance à partir desquels les acteurs se font établir des nombreuses cartes nationales d’identité. Quelques personnes dans le groupe seraient spécialisées dans l’imitation des signatures de Polycarpe Abah Abah, Essimi Menye et Pierre Titi que l’on retrouve dans ces faux bons de caisse.

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On signale dans la province de l’Extrême-Nord, l’arrestation de l’une des caissières de la recette des Finances de Maroua, dont le nom n’a pas été révélé au reporter de Mutations. En compagnie de cinq complices tous en service à la recette provinciale des Finances de l’Extrême-Nord. Toujours est-il que de Maroua à Kaélé en passant par d’autres localités périphériques, les recherches révèlent une sortie moyenne de 300 millions chaque mois.
De sources concordantes, les interpellées ont été acheminés à Yaoundé le week-end dernier pour être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. elles sont accusés d’avoir détourné, à intervalles constants, des sommes estimées à plusieurs centaines de millions de Fcfa. Pour la seule recette des Finances de Maroua, les recherches révèlent une distraction moyenne de 136 millions chaque mois. Selon des sources proches de la Conac, c’est notamment ici qu’officiait Thierry Etoundi, brièvement interpellé la semaine dernière.

Le cerveau de la bande qui aurait des ramifications jusqu’au Cenadi, est le chef comptable de la recette des Finances de Maroua, Cyriaque Mimbang. Parmi les relais de ce trafic, on cite Anne Mafou épouse Toukour, Mme Djaratou épouse Dogba et Bernadette Daïpa. A en croire nos sources, le week-end dernier a été très mouvementé à Yaoundé où certaines personnalités auraient tenté, sans succès, de faire libérer les membres de ce réseau manifestement encombrant.
Pour l’heure, les enquêtes conduites par le commandant de la région de gendarmerie du Sud à Yaoundé, Silon Pierre Dagaounansou, seraient diligentées dans tout le pays, où d’autres interpellations et découvertes ont cours. Même s’il semble clair qu’il s’agit d’un vaste réseau de détournements, il est à craindre que les conditions dans lesquelles sont arrêtées ou libérées certaines personnes, ainsi que certaines approximations dans les récits, entrainent des abus ou des règlements de compte. On comprend mal en effet que le nommé Thierry Etoundi, pourtant présenté comme un acteur majeur de cete opération, a été subrepticement libéré et reste introuvable.

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Déjà plus de cinq milliards révélés par les enquêtes qui se poursuivent dans tout le pays.
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Entre temps, le nommé Thierry Etoundi lui-même finalement, un maillon essentiel du réseau, aura proposé à la Commission nationale anticorruption (Conac), d’aider à démenteler ce trafic. Le croyant de bonne foi, cet organisme dépêche ses cadres et M. Etoundi dans la province de l’Extrême Nord, en compagnie de cadres de la Conac. Puis à l’Est de la République, toujours frais de mission à l’appui. Les 08, 09 et 10 septembre derniers, des embuscades sont tendues respectivement au niveau des recettes des finances de Bafoussam, Doumé, Maroua par des équipes de gendarmes qui mettent la main sur des cinq individus dont l’identité n’a pas été révélée au niveau de Bafoussam.

Que s’est-il passé dans la province de l’Est où le nommé Thierry Etoundi était supposé tendre un piège aux faussaires? Toujours est-il que à Doumé, les gendarmes interpellent le maréchal des logis Djibrilla Ndjidda, qui selon certaines sources proches du dossier s’apprêtait à percevoir trente millions de Fcfa, pendant que d’autres sources, proches de la Conac, indiquent qu’il faisait partie du dispositif chargé d’appâter les suspects. Connu comme l’ancien garde du corps de l’ex ministre de l’Economie et des Finances Polycarpe Abah Abah, M. Ndjidda aurait par ailleurs été surpris en possession de plusieurs fausses pièces d’identité, ce que l’intéressé a nié devant les enquêteurs, aucune pièce n’ayant été présentée.

Les investigations ouvertes auraient cependant permis de s’orienter vers un réseau entretenu par des dizaines de Camerounais dont le rôle dans ces opérations est précis, les grilles de répartitions aussi. On parle notamment d’une fabrique de faux actes de naissance à partir desquels les acteurs se font établir des nombreuses cartes nationales d’identité. Quelques personnes dans le groupe seraient spécialisées dans l’imitation des signatures de Polycarpe Abah Abah, Essimi Menye et Pierre Titi que l’on retrouve dans ces faux bons de caisse.

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On signale dans la province de l’Extrême-Nord, l’arrestation de l’une des caissières de la recette des Finances de Maroua, dont le nom n’a pas été révélé au reporter de Mutations. En compagnie de cinq complices tous en service à la recette provinciale des Finances de l’Extrême-Nord. Toujours est-il que de Maroua à Kaélé en passant par d’autres localités périphériques, les recherches révèlent une sortie moyenne de 300 millions chaque mois.
De sources concordantes, les interpellées ont été acheminés à Yaoundé le week-end dernier pour être placés sous mandat de dépôt à la prison centrale de Kondengui. elles sont accusés d’avoir détourné, à intervalles constants, des sommes estimées à plusieurs centaines de millions de Fcfa. Pour la seule recette des Finances de Maroua, les recherches révèlent une distraction moyenne de 136 millions chaque mois. Selon des sources proches de la Conac, c’est notamment ici qu’officiait Thierry Etoundi, brièvement interpellé la semaine dernière.

Le cerveau de la bande qui aurait des ramifications jusqu’au Cenadi, est le chef comptable de la recette des Finances de Maroua, Cyriaque Mimbang. Parmi les relais de ce trafic, on cite Anne Mafou épouse Toukour, Mme Djaratou épouse Dogba et Bernadette Daïpa. A en croire nos sources, le week-end dernier a été très mouvementé à Yaoundé où certaines personnalités auraient tenté, sans succès, de faire libérer les membres de ce réseau manifestement encombrant.
Pour l’heure, les enquêtes conduites par le commandant de la région de gendarmerie du Sud à Yaoundé, Silon Pierre Dagaounansou, seraient diligentées dans tout le pays, où d’autres interpellations et découvertes ont cours. Même s’il semble clair qu’il s’agit d’un vaste réseau de détournements, il est à craindre que les conditions dans lesquelles sont arrêtées ou libérées certaines personnes, ainsi que certaines approximations dans les récits, entrainent des abus ou des règlements de compte. On comprend mal en effet que le nommé Thierry Etoundi, pourtant présenté comme un acteur majeur de cete opération, a été subrepticement libéré et reste introuvable.

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Sport : Le Cameroun à l’école cubaine

Les boxeurs Joseph Mulema (-69 kg), Thomas Essomba (-48 kg) et Smaila Mahaman (-64kg), qualifiés pour les prochains jeux Olympiques, vont peaufiner leur préparation à Cuba.
B.M.B. –




Ce sont les retombées d’un accord signé entre le ministre des Sports et de l’Education physique, Augustin Edjoa, et la partie cubaine. Le 10 avril dernier en effet, les parties camerounaise et cubaine ont signé un protocole de coopération sportive "portant sur la fourniture d’équipements sportifs, l’assistance dans la préparation et l’entraînement des sportifs de haut niveau, la formation des camerounais dans les domaines de la médecine sportive et notamment ceux du contrôle anti-dopage", rapporte une note d’information de la cellule de communication du Minsep rendue publique hier.

Du 4 au 14 avril dernier, une délégation camerounaise conduite par le ministre des Sports a effectué une mission de travail à Cuba "sur invitation de son homologue cubain, le président de l’Institut national des sports et de l’éducation physique et des loisirs, M. Christian Jimenez Moliva". A l’issue de celle-ci nombre de promesses ont été faite par la partie cubaine à savoir : aide à la mise en place d’un laboratoire anti-dopage; la réalisation effective du système sport-études ; la mise à disposition d’experts cubain de haut niveau dans les disciplines de combat tels que le judo ; la boxe et la lutte et le volley-ball.

Economie
De l’engrais pour accroître la production

Dans le cadre de son assemblée générale, la Fédération des unions et Gics proca du Cameroun (Fugicproca) était réunie hier, mardi 15 avril 2008 dans la salle des conférences de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat de Douala. Les agriculteurs sont notamment venus des provinces du Centre, du Littoral et du Sud-ouest, pour débattre des problèmes de transport, de commercialisation, de conservation, d’obtention des engrais appropriés et, surtout, de financement pour permettre l’augmentation de la production agricole.
Une 1ère cargaison d’engrais est déjà disponible au port de Douala. Une 2e de 11.000 tonnes est également en chargement et partira de l’Europe de l’Est d’ici quelques jours, apprend-on. L’idée de création d’une banque agricole, gérée par les agriculteurs, fait du chemin.

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